Un Monde Bleu

     Nous étions d’accord au sein de l’équipe. 

Cette planète bleue valait plus qu’une visite express. Les téléobjectifs de bord nous laissaient apparaître la beauté à l’état brute de ce monde. Des lignes, peut être des rivières ou des fossés le parcouraient de manière aléatoire. Signe de fractale minérale tellurique ou d’écoulement liquide?

     La présence de cette couleur bleue répartie généreusement sur tout le globe était malgré tout pour nous une promesse de présence d’eau à l’état liquide et un gage de vie possible. Une analyse rapide par spectrométrie indiquait la nature de l’atmosphère. Elle semblait contenir de l’Ozone, du gaz carbonique, de la vapeur d’eau et de l’oxygène dans des proportions très favorables.

     Le croiseur interstellaire se mit en position, prêt à l’éjection de VDGama98, notre capsule de détection de vie, infatigable exploratrice autonome…

Une fois « lâchée » dans l’atmosphère, Cette machine intelligente bardée de capteurs et analyseurs en tous genre, prélevait les échantillons nécessaires et gérait elle même sa progression, son atterrissage. Dès lors elle mettait en place un plan d’expérience basé sur ses mesures propres et un algorithme prédictif. Elle développait puis mettait en application ses recherches progressant à chaque étape dans une itération sans fin ou presque dans l’unique but de s’assurer de la bio-compatibilité avec notre espèce. Cette IA, merveille de technologie permettrait rapidement de s’en assurer. 

Amy activa la sonde, toutes les fonctionnalités vérifiées, VDGama98 était prête à faire le grand saut vers ce monde inconnu.

En voici les premières images.